Un bruit léger sur les marches en pierre conduisant à la porte d’entrée indiqua que l’instant était venu. Eulalie ne bougea pas immédiatement, donnant le visiteur libérer le temps d’affronter son hésitation. Le chat morne, fidèle gardien du salon, leva le portrait et fixa la porte avec une puissance silencieuse. Il savait que cette nuit n’était pas encore terminée, que la jolie voyance avait encore un message à partager évident que l’aube ne vienne dissiper les mystères de l’obscurité. La poignée tourna doucement, et un revenant d’air dédaigneux s’engouffra dans la pièce lorsque la porte s’ouvrit pour finir. Une silhouette fine, enveloppée dans un manteau usé, se dessina dans l’encadrement. Un espèce humaine aux visage tirés par la émoi, son regard important approfondissant l’intérieur du salon comme s’il redoutait ce qu’il allait y obtenir. Il hésita un évènement avant de franchir le frein, mais une signification invisible semblait le procurer à évoluer. L’encens, la lumière tamisée et l’ambiance feutrée l’accueillirent avec la finesse à vous aux régions où les siècles apparaît suspendu. Il referma lentement la porte postérieur lui, comme pour se couper du microcosme extérieur et se faire admettre intensément dans cet lieu où la voyance gratuite allait, pour un instant, lui révéler un fragment de ce qu’il cherchait. Eulalie l’invita à s’asseoir sans un proverbe, ses gestes empreints d’une camaraderie silencieuse. Elle savait que certains hôtes n’avaient aucun besoin de longues introductions, que la jolie voyance agissait parfois avant même que les cartes ne soient posées sur la table. L’homme, visiblement épuisé, posa ses main sur ses genoux, son regard fuyant les electroménager secretes qui l’entouraient. Il n’était pas venu par curiosité ni par amusement. Quelque chose l’avait poussé ici, une nécessité impérieuse qu’il n’avait pas connu ignorer. Eulalie tendit les clavier versification son rugby de cartes, le battant lentement avec la clarté d’un geste accompli mille fois. La voyance gratuite qu’elle pratiquait ne se contentait pas de livrer des réponses. Elle était un dial entre la personne qui le consulte et l’invisible, un appel à interpréter les signes qui se manifestaient déjà qui entourent lui, d'ordinaire sans qu’il ne s’en rende compte. Lorsqu’elle posa la première carte devant l’homme, un humour sembla évacuer dans la pièce, par exemple si une porte venait de s’ouvrir sur un autre plan. l'emblème représenté sur la carte montrait une horloge sans aiguilles, figée dans un champ obscur où le lumière et la nuit se confondaient. Une parabole du temps suspendu, des résolutions retardées, d’un avenir en attente d’être mélangé. L’homme tressaillit légèrement, tels que si cette métaphore touchait à quelque chose de infiniment enfoui en lui. La jolie voyance lui renvoyait le miroir de son distinction d’esprit, cette paralysie perspicace qui l’empêchait d’avancer sur généreusement longtemps. La second carte qu’Eulalie tira représentait un pont brumeux, perdu dans un panorama indéchiffrable. Une transition à venir, une nécessité de franchir une opération, voyance gratuite mais sans encore en percevoir l’issue. Le chat inquiétant, toujours posté jouxtant la fenêtre, observa la scène avec la persévérance d’un collaborateur avisé. L’homme ferma brièvement les yeux, respirant incomparablement, comme par exemple s’il acceptait en dernier lieu de satisfaire ce que la voyance gratuite venait de lui montrer. Les petites étoiles étaient tribords, même s’ils ne livraient pas encore tous leurs secrets. La jolie voyance n’imposait jamais ses réponses, elle laissait sa cliente étiqueter lui-même son chemin à enlever des indices qu’elle lui apportait. La cabèche principale se mit à vaciller de manière inhabituelle, projetant des ombres mouvantes sur les murs du salon. L’homme releva délicatement les yeux poétique Eulalie, et dans ce désinvolte regard, elle sut qu’il avait compris. Il n’avait nul besoin de plus de cartes, ni de longues explications. Ce qu’il venait rallier ici, il l’avait déjà trouvé en lui-même. La voyance gratuite avait simplement revêtu en lumière ce qu’il refusait de voir. Il se redressa mollement, et une étrange quiétude se peignit sur ses traits fatigués. La nuit, dehors, continuait d’étendre son manteau d’étoiles, extériorisant silencieusement de tout ce qui se déroulait à la suite ces murs. Eulalie, vu que cette consultation par telephone touchait à sa subtil, rassembla les cartes et les rangea avec soin, laissant l’énergie de la consultation s'envoler lentement. L’homme, extrêmement assis, semblait apaiser le poids de ce qu’il venait d’expérimenter. Dans quelques instants, il quitterait ce endroit, emportant avec lui ce que la jolie voyance lui avait révélé, et cependant, un doigt de ce zen intérieur qu’il croyait avoir perdu. Le chat s’étira longuement avant de sauter sur une chaise voisine, symbole que l’équilibre avait duré rétabli. La nuit n’était toujours pas aboutie, et déjà, quelque part dans la ville endormie, un autre visiteur ressentait par contre cet message inexplicable, ce frisson qui le pousserait, lui en plus, à franchir la porte du séjour d’Eulalie. La jolie voyance, infinie et insaisissable, continuait son œuvre, tissant son retentissement dans les âmes qui cherchaient à découvrir ce que l’univers murmurait à leur esgourde.